Oui à la consommation collaborative

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La consommation collaborative… derrière ce terme très « peace & love » qui sent les bons sentiments, se cache un mode de consommation en plein développement depuis quelques années autour de l’échange entre consommateurs et d’un meilleur partage des ressources.

La consommation collaborative : Usage vs Propriété

Le principe de base de la consommation collaborative est de mettre en avant l’usage et non la propriété des biens que la consommation de masse promeut.

Cela veut par exemple dire qu’au lieu d’acheter une perceuse pour faire un trou en vous disant que « ça servira un jour, c’est utile » puis de la laisser dormir dans un tiroir pendant 2ans, vous la louez : cela répond à votre besoin tout en vous coûtant bien moins cher et en permettant une meilleure efficacité globale.

Le développement des moyens de communication comme internet provoque une véritable révolution dans le « lien » entre les consommateurs et rend possible l’essor de la consommation collaborative : on voit fleurir des plateformes de covoiturage, de petites-annonces, de blogs pour partager ses connaissances : environ 1 français sur 2 a déjà utilisé un mode de consommation collaborative, et près de 80% l’ont soit déjà utilisé, soit pensent le faire dans un avenir proche.

C’est donc un vrai changement de mode de consommation que nous vivons, une révolution de l’efficacité en quelques sortes car la consommation collaborative permet à la fois de :

  • Générer des économies personnelles et globales très importantes (gains quantitatifs)
  • Rationaliser les besoins et diminue donc le gaspillage des ressources naturelles
  • Améliorer la qualité de vie et ouvre des perspectives nouvelles (gains qualitatifs)

Cette adoption des pratiques de la consommation collaborative est donc une excellente nouvelle et casse le « achète toujours plus » que nous vend la consommation de masse, indépendamment de nos besoins et en dépit du bons sens : le bonheur n’est pas dans l’accumulation mais dans l’utilisation !

Un exemple de consommation collaborative : Partir en Week-end

L’infographie ci-dessous montre un exemple de consommation collaborative d’un couple en Week-end :

Consommation Collaborative

Camille et Pierre (Couple hipster avec mèche et lunettes gros cadre intégrés) passent un Week end en mode consommation collaborative (Cliquez pour agrandir)

  • Utiliser le covoiturage pour se rendre sur place avec une belle économie à la clé
  • Trouver un hôtel en se basant sur les avis de clients
  • Manger chez l’habitant (bon, là c’est un peu extrême, perso j’opterai pour un bouchon lyonnais à la place)
  • Un guide local qui connait Lyon comme sa poche qui vous fera profiter de tous les bons plans cachés de sa ville
  • Et retour à Paris toujours en covoiturage, ça ne coûte pas plus cher de transporter 2 personnes supplémentaires

Au final, on allie belles découvertes et belles économies : c’est le principe de l’efficacité, on en fait plus avec moins de ressources et c’est tout le principe de la consommation collaborative.

Avez-vous déjà essayé la consommation collaborative ? Partagez vos expériences (collaboratif on a dit !) en commentant l’article !

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11 réponses

  1. Ariane dit :

    La consommation collaborative, c’est l’avenir ! Il y a aussi Samboat propose des services de location de bateaux entre particuliers, pour démocratiser le domaine de la plaisance au grand public -> http://www.samboat.fr

  2. La consommation collaborative prend de plus en plus d’ampleur avec la location de bateau entre particuliers !

  3. Camille dit :

    Oui, oui, oui à la consommation collaborative ! Oui aux avantages économiques et écologiques !

  4. Aujourd’hui, 50% des français pratiquent la consommation collaborative et ont un vrai désir d’engagement (environnement et société). En plus de réaliser de substantielles économies, nous cherchons aussi à partager et à préserver notre environnement; une majorité d’entre nous aimerait évoluer dans un contexte plus social, plus humain, plus participatif !

  5. Andy dit :

    Bonjour et merci pour cet article!
    Je trouve la remarque d’Anthony très pertinente. L’économie collaborative est pleine d’avenir, mais elle exclut inévitablement les zones les moins denses, sauf dans ses formes purement événementielles, ou les plus simples comme l’achat et la vente de biens d’occasion.
    L’impératif de masse critique pour qu’un réseau collaboratif soit efficace limite malheureusement fortement leur développement rural.

  6. Je vois qu’il y a pas mal d’adeptes de la consommation collaborative ! Elle n’offre pas que des avantages et c’est vrai comme le dit Anthony que c’est peut être plus simple là ou il y a plus de monde même s’il reste possible de s’organiser avec ses voisins à la campagne !

    @Marc : un jour peut-être, je te préviendrai si ça se fait !

  7. celine dit :

    Merci pour cet article, en image ça parle toujours plus, il manque peut-être le logement chez l’habitant (plutôt que l’hôtel)pour l’avoir fait récemment à l’étranger c’était magique de découvrir une ville avec l’habitant et ses conseils qui nous dit dans quel quartier manger le meilleur truc, dans quel café on aura les meilleurs boissons, ou encore nous indiquer la pharmacie et l’épicerie…bref une vraie liberté tout en partageant !!!
    pour répondre à Anthony, il y a peut-être plus de contraintes de faire ce type de consommation en milieu rural, mais si vous n’avez pas de perceuse, combien de km allez-vous faire pour l’acheter ? la réponse doit-être la même que pour la location, avec un prix certainement très élevé, un achat en petit commerce et toujours synonyme de marge élevée. La location (ou le prêt) vous permet de mutualiser une seule ressource, l’écologie est clairement évident dans ce genre d’usage.
    Après en milieu rural (où je vis aussi) le mieux est de créer sa propre communauté, de tisser un vrai réseau avec nos proches ( au sens propre comme au figuré)

  8. Julien dit :

    Je suis un adepte de la conso collab!
    Couchsurfer & covoitureur depuis plusieurs années, je suis récemment devenu nightswapper. C’est génial, ça permet de ne plus payer d’hébergement pendant les vacances grâce à un système de troc de nuits.
    Je vais surement me mettre au codining aussi. Cette nouvelle vague de concept est vraiment formidable, ça va changer bien des choses.

  9. Laura dit :

    Bonjour !
    Je n’ai jamais utilisé ce système pour partir en vacance (mais nous sommes 4 à la maison, donc pas très pratique). Par contre, louer des appareils électriques, ou de bricolage, je le fait très régulièrement. Non seulement je n’ai pas besoin de stocker du matériel dont je n’ai pas besoin, et la dépense et franchement minime…

  10. Anthony dit :

    Bonjour,

    L’idée est séduisante mais je dirais qu’elle s’applique plus facilement dans les grandes agglomérations. Moi, qui habite à la campagne, je trouve qu’il est beaucoup plus difficile d’appliquer ce mode de consommation dans le monde rural. Les gens sont beaucoup plus dispersés et il est difficile de faire du co-voiturage, c’est même limite contre écologique. Idem pour le partage d’outils, si je dois faire 10 km pour trouver un voisin susceptible de me prêter un outil, je trouve cela presque plus dépensier.

    En résumé, cette vision est valable mais plus adaptée à un monde urbain où la densité de la population est plus importante.

  11. Salut,

    J’aime beaucoup ce nouvel aspect de la consommation.
    Car comme tu le dis on fait de belles économies. Mais au-delà il y a les notions de partages et de rencontres qui sont vraiment bien.

    Par exemple, lors d’un covoiturage on discute avec des gens qu’on ne connait pas, on fait ainsi de belles rencontres et on élargit ses horizons.

    Et pour l’exemple de la perceuse aussi, car on va dire au propriétaire ce qu’on veut faire, il pourra alors s’en suivre un échange. Et peut-être même qu’il vous donnera une astuce.

    Pour l’avoir testé à plusieurs reprises, covoiturage et location courte d’un appareil dont j’avais besoin, j’ai été vraiment satisfait.

    P.S.: Si tu veux venir sur Lyon, je me ferais un plaisir de t’accompagner ;-)

    Marc.

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